Toute personne s’estimant victime peut en informer un service de police ou de gendarmerie, ou le Procureur de la République. Deux moyens d’information sont alors à leur disposition. On pourra parler de dépôt de plainte lorsque cela concerne une infraction (contravention, délit ou crime) et que l’on demande réparation du préjudice subi, ou de dépôt sur main-courante si l’on désire simplement faire acte d’un événement de la vie courante.
Le dépôt sur main-courante est un moyen pratique pour dater des événements d’une certaine gravité mais qui ne sont pas à eux seuls, caractéristiques de la commission d’une infraction (exemple : constat du départ du conjoint du domicile, non présentation de l’enfant, conformément aux règles fixées dans une décision de justice, bruits de voisinage…).
C’est une simple déclaration d’un particulier qui peut être faite :
Il sera utile de noter le jour et l’heure de la déclaration car cette formalité accomplie pourra constituer un début de preuve dans une procédure ultérieure.
La plainte est une démarche juridique qui tend à faire poursuivre l’auteur d’une infraction en justice, et si ce dernier est reconnu coupable, de le faire condamner à une peine (amende, prison, travaux d’intérêt généraux…), complétée éventuellement d’une condamnation à verser des dommages intérêts à la victime.
On peut s’adresser :
Pour la main courante
Grâce au jour, à l’heure de la déclaration et au numéro attribué, l’enregistrement par la force publique de l’évènement qui a donné lieu à rapport ou à renseignement peut constituer un début de preuve dans une procédure ultérieure, qu’elle soit civile (divorce, exercice de l’autorité parentale…) ou pénale (harcèlement, troubles de voisinage…).
Pour la plainte
Trois possibilités :